Klebsiella pneumoniae est une bactérie appartenant à la famille des entérobactéries, se trouvant naturellement dans les intestins des humains et des animaux. L’on retrouve également ici d’autres pathogènes responsables de mammites : Enterobacter cloaceae, Enterobacter aglomerans, Proteus vulgaris, Serratia marcescens et Serratia odorifera. Il s’agit de bacilles gram négatifs, qui se développement sur un test PM sur la boîte de Pétri dans le secteur marqué G-. Ensemble, ces bactéries sont responsables des mammites entérobactériennes, avec des symptômes aigus graves, les signes cliniques étant très lourds. Ces microorganismes se trouvent naturellement dans les selles et donc dans la litière, sur la peau du pis, etc. Elles pénètrent dans la glande mammaire par le canal du trayon ouvert, par l’intermédiaire de l’équipement de traite – par exemple avec un vide fluctuant, mais également par un transfert par le sang depuis le système digestif et depuis de petites blessures de la surface de la glande mammaire. Les symptômes cliniques commencent souvent sous l’effet de facteurs défavorables qui réduisent la résistance de l’animal (stress, changement d’alimentation...)
Les symptômes cliniques sont souvent graves – fièvre, tremblements musculaires, anorexie, absence de rumination, diarrhée et épuisement, une mort dans les 24 heures n’est pas à exclure.
Parfois, l’infection par Klebsiella pneumoniae se déroule en tant que mammite chronique, sans altération de l’état général. Des cas d’infection latente ont même été rapportés.
Cela dit, il faut toujours compter sur l’éventualité de symptômes aigus et graves lors d’une mammite provoquée par des entérobactéries.